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11.27.2016

Strip-Guitar-Hero

On s'est fait une petite pratique de band ce weekend.
Les gars sont arrivés vers 20h30 avec guitares et amplis, je les attendais avec micros et une caisse de bière au frais. Une belle soirée s'ensuivait, avec des covers de nos chansons fétiches. Notre spectacle est la semaine prochaine et comme les occasions de répéter se font rares, on en profite à fond quand on peut se réunir.

La maison de mon chum à la campagne est parfaite. C'est d'ailleurs lui qui a proposé que nous nous installions dans la salle à manger donnant sur le salon. Comme on se retrouvait presque une dizaine, nous allions avoir toute la place nécessaire.

Comme chaque fois, la première heure, on revient sur les chansons les plus difficiles, on pratique les voix et on revoit le setlist. La bière se met de la partie pour la deuxième heure et le fun commence réellement une fois la gêne et la pression évacués un peu.

Ça a bien dû durer trois bonnes heures, durant lesquelles j'avais pas mal de plaisir à enfiler les covers country aussi bien que les shooters de Jack au miel. À la fin, je poussais la note comme jamais, n'ayant plus aucune réticence, au grand plaisir des gars du band qui me répètent que je ne devrais pas être aussi timide, que j'ai un gros potentiel, que je dois le montrer.

J'étais assise à la table de la cuisine, mon copain à mes côtés. Devant nous, notre guitariste concentré sur ses partitions, et un autre chanteur qui suit ses paroles à la lettre. Et moi, qui connait chacune des paroles de tous les titres que nous choisissons. Je m'en fais un devoir. M'embarrasser de feuilles, dans un éclairage moyen lors d'un spectacle, je suis incapable.
Tout au long de la répétition, mes deux acolytes principaux ont les yeux rivés sur leurs cartables respectifs.
Mon chum lui, a donc tout le loisir de me déconcentrer comme bon lui semble.

Je suis assise en indien sur ma chaise, le dos bien droit, les mains sur les accoudoirs. Je porte à ce moment un legging un peu mince sous un gros chandail assez long, sans petite culotte. Un vrai confort... Mon chum, dans toute sa subtilité, commence à me caresser le genou, puis la cuisse, puis remonte doucement, jusqu'à se retrouver le bout des doigts à dessiner mon aine. Assise où je suis, je sais qu'il est mieux pour moi de n'éveiller aucun soupçon.. Plus la chanson avance, plus je les sens insistants ces doigts qui me torturent si bien qu'ils me font du bien. Il doit y avoir une chaleur qui émane de mon legging au niveau de l'entrejambe parce que je sens mes joues tourner au rouge...

Je commence tout juste à prendre plaisir à son manège qu'il stoppe tout net, me laissant sur ma faim.


Les minutes passent, nous continuons la musique.
Puis, vers minuit, les boys partent, et nous nous retrouvons au salon.


Je ne suis pas une fan finie des shooters.
En fait, c'est que l'alcool a sur mon un effet particulier; j'en viens à me sentir invincible et je le montre de façon un peu excessive. Alors, je deviens un peu baveuse et je perds cette belle timidité qui me rend si attachante.

On ouvre la console de jeu et je balance à mon chum «Apprends-moi à jouer à Guitar Hero».
Je n'avais jamais vraiment joué à ça. Mais j'étais curieuse et assez déterminée.
Après la première chanson en démonstration, je me sentais prête à compétitioner.

On branche la 2e guitare, et je choisis une chanson.
Tant qu'à pouvoir, j'en prends une que je connais, pour m'habituer au rythme et rendre les choses faciles.
The Beast and the Harlot. Avenged Sevenfold. Par-fait.

Difficulté: Medium.
Je ne suis pas une douce... j'ai passé le stade de commencer en bas de l'échelle.

La chanson commence, ça va vraiment bien.
Je m'en sors pas si mal.
À peine une centaine de points de différence avec mon adversaire.

Je me sens prête à augmenter le degré de jeu plus haut.
«On fait un pari. Si je gagne la prochaine, tu dois me faire jouir dans le salon en moins de 3 minutes.»
«Ok. Et si JE gagne, tu me fais découvrir un fantasme dont tu ne m'as jamais parlé.» qu'il me répond.

Je suis gagnante dans les deux cas. On y va alors.
J'ai choisi Heart-Shaped Box de Nirvana. Encore une fois un titre que j'ai tellement souvent écouté que j'ai toutes les chances de mon côté,

Pendant que la chanson chargeait, je me revoyais il y a environ trois semaines au sous-sol d'un bar de campagne où nous avions passé la soirée à faire des paris à saveur sexy en jouant au billard.
Heureusement pour lui, je suis assez nulle au billard.. et je n'avais aucun intérêt à gagner, je savais que j'allais adorer ma défaite quand même. Finalement, cette soirée fut empreinte de défis de petites victoires: Moi qui le chevauche toute habillée sur le petit sofa en feignant un orgasme, lui qui me caresse la chatte à travers mes jeans ajustés alors que je me place pour «casser» le jeu et ultimement, trop excitée, je l'ai attiré sur le mur du fond, où je l'ai adossé avant de descendre sa fermeture de jeans pour le prendre dans ma bouche. Il a eu tout juste le temps de jouir dans ma gorge avant que nos amis nous rejoignent pour venir amorcer un tournoi amical. Des clins d'oeil de complicité entre nous suffisaient à nous faire sourire. Et une fois à la maison, ce fut intense également, sur la moquette du hall d'entrée...

Bref, revenons à nos moutons.


Voilà la fin de la chanson qui se fait attendre, et je gagne.
Facilement en plus.... parfait.

Donc, mon chum capitule, me remet la guitare qu'il avait entre les mains et file sous la douche en souriant à belles dents, De mon côté, je ferme la console, et le suis de près.

Je lui laisse à peine le temps d'acclimater l'eau et je me faufile entre les portes vitrées de la douche...

Je lui savonne le dos à l'aide de l'éponge boule.
« Mon fantasme le plus récurrent ces temps-ci est assez simple.. J'aimerais ça attacher tes mains et te bander les yeux... et te faire découvrir une nouvelle façon de jouir. »

Il me semblait voir ses yeux s'ouvrir trois fois plus grands et s'éclairer d'un seul coup. Je crois que j'avais trouvé une façon de captiver son attention. La douche a duré un petit moment avant que ne commence cette nuit de plaisir dont il me parle encore tous les jours depuis quelques semaines..


À suivre!..


Jade xxx

11.07.2016

Histoire à relais (La suite)

Si j'avais, un tant soit peu, tenu à mon orgueil habituel et que j'avais décliné, je me serais retrouvée quand même dans cette petite salle de bain étroite et éclairée froidement par des néons qui me donnent une mine malade, mais avec un peu moins de pression de devoir faire face au maladroit idiot qui se trouvait dans le corridor en face.

Et que faire quand je suis à 1h30 de mon départ, aucune envie de partir faire les boutiques à la hâte pour ne pas retarder ma journée avec un blouson bousillé et une envie incontrôlable de retourner à la maison me coucher pour faire passer la pilule. Cet enfoiré va me faire perdre ma zénitude..

Déboutonnant mon haut, je me rend compte (merde!) que non seulement le tissus est trempé, mais mon corsage beige et serti de petites pierres est tout aussi taché.
Ça par exemple, ça me fait sortir de mes gonds.

Pour éviter que le tout soit impossible à sauver, j'enlève mes vêtements et les passe sous l'eau.
Même chose pour mon soutien-gorge, pour lequel j'implore tous les saints du ciel de lui laisser la vie sauve. J'ai investi le quart d'une paie sur cet ensemble de lingerie européenne.
Par chance que je trimballe presque toujours avec moi un débardeur noire passe-partout et un foulard pour pouvoir me cacher un peu le buste... c'est aussi et surtout pour moi une façon de me prémunir contre les mauvaises surprises où je devrais trouver une tenue toute autre lors de mes déplacements.


Je glisse mes vêtements encore humides dans un sac plastique, j'ajuste mon débardeur et tente de mettre en place de façon stratégique le foulard à motifs de petits oiseaux gris, pour dissimuler mon absence de soutif sous mon haut.

En sortant de la salle de bain, il est toujours là, patient et le regard attentif.
Je le sens très insécure de la réaction que j'aurai face à lui. Je m'avance, lui tend le sac et lui dit sèchement: «Trouvons un nettoyeur, on fera connaissance après.»

Je me surprend à être à la limite entre caractérielle et désagréable. En même temps, il y a près de 500$ de fibres textiles qui courent à leur perte et je veux en sauver le plus possible. À croire que ma survie en dépend...

Du haut de mes escarpins, je sens ma poitrine libre sous mon débardeur, et l'impression est particulière à bien y réfléchir. Additionnée à mes bas mi-cuisse sous ma jupe-cigarette à taille haute et ce qu'il restait de mon ensemble de lingerie dont le tiers était désormais dans les mains de l'inconnu gaffeur, je me sentais à la fois honteuse et terriblement excitée.

Mais que se passe-t'il bien ?



...à suivre.


10.16.2016

Nouveauté sur le blogue; Histoire à relais.

Bonjour chers lecteurs!
Ça fait un bail que je n'ai pas couché quelques mots sur cette plateforme et j'ai pensé joindre l'utile à l'agréable pour reprendre l'habitude de vous donner de quoi alimenter votre imaginaire.

Je vous mets un peu en contexte; la personne avec qui je mènerai la barque de ce petit projet d'écriture et un homme que j'ai rencontré sous son personnage, alors que j'étais la vraie moi, qui ensuite a reconnu mon personnage alors qu'il était le vrai lui. Particulier, n'est-ce pas?
Absolument.

Alors voici que vos deux imaginaires se confondent pour vous créer un petit récit à relais, que nous alimenterons sans trop savoir où il aboutira. Nous n'avons ni règle, ni stratagème, ni plan. Nous nous laisserons guider par les ajouts de l'autre et tenterons de rendre le tout agréable à lire!


Question de mettre la table, voici la toute première partie de cette histoire...


Il m’arrive rarement d’aller à Montréal, surtout avec ma voiture. Quand le stress de la conductrice embarque, je le gère un peu mal. Lorsque l’on m’a demandé d’y aller pour le travail, j’ai décliné rapidement.
 « Pourquoi pas en train? » Je me trouvais drôle.
 « Bonne idée! Ce sera encore plus productif de travailler sur le chemin. » Je m’étais fait prendre par mon propre jeu. Mon patron avait rapidement sauté sur l’occasion.
Je me suis donc rendue à la Gare du palais avec quelques bagages. Je suis même arrivée 2 heures à l’avance; c’était ma première fois. Vous me connaissez, je remarque beaucoup de choses autour de moi. Ce matin là, rien. Le café n’était pas aussi fort qu’à l’habitude, mon corps le ressentait. Tant qu’à attendre, aussi bien aller m’en cherche un!
Je me suis donc dirigée vers le petit resto où ils semblaient servir des déjeuners. Il n’y avait pas beaucoup de monde. Déjà, juste avec l’intention de me réveiller davantage, je sentais que mes sens revenaient peu à peu. Mes bagages étaient lourds. J’aurais dû alléger un… BANG!
Je sentais mon corps devenir chaud, mon épiderme réagir. Il se passait quelque chose en moi. La chaleur montait jusqu’au bouillonnement…
« Tu pourrais regarder où tu vas! Tu as renversé ton café sur mon blouson neuf! J’ai une rencontre importante aujourd’hui et mon patron compte sur moi pour… » J’étais en furie!
Il était là, implacable, l’air sérieux. Même s’il semblait avoir de la sympathie et de l’empathie envers moi, désolé de ce qui venait de se passer, je m’en foutais royalement. Mes vêtements, mon rendez-vous, ma dignité!
« Madame, calmez-vous. » La sécurité s’en mêle. 
« Je suis calme! Qui va payer pour faire nettoyer mes vêtements? Certainement pas moi! »
« Je vais m’en occuper, je vous l’assure. Permettez-moi de m’excuser et de vous offrir quelque chose à boire, question de faire amende honorable. » Il avait l’air sincère avec sa douce voix. Calme et poli, il me vouvoyait. Charmant…
Il restait encore 1 h 30 avant mon départ. Soit j’acceptais son offre, soit j’attendais, toujours frustrée, que le train quitte la gare. J’optais donc pour la première option.
« Ça va aller madame? » Ah! Encore la sécurité.
« Oui, oui. Je suis calme maintenant. » Je l’étais réellement.
Avant d’accompagner le petit idiot (c’est le nom qui me trottait en tête tout au long de cette altercation), j’ai pris la direction de la salle de bain. Il fallait bien que je me nettoie un peu. 
« Je vais revenir, t’inquiète pas. » S’il avait regardé avant de tourner brusquement devant moi.
« Je serai ici mademoiselle. Je vous attendrai, » glissa-t-il doucement.









..en attente de la suite?
Restez des nôtres! ;)



Jade xxx

6.24.2016

Vanier, quartier du vice; 2e partie

Pendant que les lueurs des lampadaires qui s'allumaient un à un dans le quartier le plus glauque de la capitale, Nadia a laissé tomber ses inhibitions aussi vite que son chandail de Nirvana.

Nous étions toujours à l'extérieur et la coquine se retrouvait le buste nu sous les lueurs des rues de Québec. Je sirotais mon verre de vin en repoussant le moment où j'allais prendre les devants pour glisser mes lèvres autour des auréoles de ses seins pâles. Le galbe attirait le compas de mon oeil, je dessinais la courbe de son épaule et caressais du regard sa clavicule où se nichait une petite croix dorée au bout d'une chaîne toute fine. Elle avait relevé les jambes pour les poser sur le bord de la rampe du balcon. J'aurais voulu à ce moment être le courant d'air qui s'infiltrait entre ses cuisses pour m'enduire de l'odeur intime de son sexe humide.

Mais pourquoi donc m'en priver.

Je me suis mise à genoux devant ce ha
mac, lui ai enlevé son jean, ai mis ses pieds sur mes épaules et j'ai cheminé chacune de ses jambes du bout des lèvres, de l'intérieur de son genou à son aine, en prenant bien mon temps.. Je percevais les frissons au sautillement de ses pieds de chaque côté de mon cou, pendant que mes doigts découvrait la douceur de la peau de sa poitrine, exposée à l'air frais de mai. Même si la soirée était la plus chaude depuis le début du mois, la brise faisait durcir ses pointes et les faisait se rendre plus qu'intéressées aux touchers divers que je leur appliquais.

Quand j'ai repoussé sa culotte sur le bord de sa chatte et que j'ai aspiré entre mes lèvres son bouton rose, érigé et sensible, j'ai senti une décharge presque électrique au niveau du mien. être à la merci des regards des voisins, des passants, du sien, entendre les sons de la ville, ne distinguer que ses gémissements les plus audibles mais sentir battre son coeur à travers sa peau suffisait à me mettre dans un état de hâte et de découverte comme rarement je l'avais été. Je la percevais à l'aise et abandonnée, totalement magnifique avec sa bouche entrouverte, illuminée.

Je voulais la garder sur le bord de flancher durant de longues minutes, allant jusqu'à embrasser et mordiller ses fesses pour abaisser la pression. Son jus intime devenait mon nectar et voila que j'avais perdu la notion du temps.. après de longue minute, nous nous sommes dirigées dans le salon, sur la carpette qui recouvrait son plancher de bois franc et avons dénudé ce qui restait de nos fringues avant de reprendre le jeu. Les rôles avaient changé. c'était maintenant mon intimité qui était au bon soins de mon hôte et je n'allais pas me lasser de sitôt de ces caresses... Quand elle a glissé ses doigts dans ma grotte, j'ai cru faillir sur la moquette. J'ai laissé se hisser jusqu'à ma gorge un grognement d'excitation venant du pas de mon échine. Connaissant mon intérêt pour les jeux à deux, alliant dix doigts de femme et quatre yeux curieux, je savais qu'en quelques seconde j'allais ma liquéfier devant tant de sensualité.

Nous avons alterné l'échange de bons gestes l'une envers l'autre, à en crier notre jouissance, jusqu'au matin où, à bout de souffle et d'énergie, nous avons ouvert les yeux sur une journée pluvieuse. Elle avait préparé des gaufres et des cafés au moment où je sortais de la douche entourée d'une grande serviette de bain. Une belle conversation menant à des joues rougies, lorsqu'elle m'a dit qu'elle ne comprenait pas que j'aie mentionné avoir besoin de quelqu'un pour m'initier à l'intimité uniquement féminine. Nous nous sommes ré-embrassé entre deux bouchées, les lèvres enduites de sirop d'érable. Je l'ai refait jouir, assise sur sa chaise, le pied sur le coin de la table, sa main dans mes cheveux encore mouillés. Après le déjeuner, je me suis rhabillée et suis repartie tout sourire pour faire mon quart de travail durant une soirée plutôt tranquille.. et qui m'a permis de jouer et rejouer des extraits en sons et images de toutes les positions dans lesquelles je la caressais et je la pénétrais de mes doigts et de ma langue.

Une belle.. belle nuit de luxure que nous n'avons finalement jamais remise.. seulement toutes les deux. Mais je ne vous raconte pas le rendez-vous suivant, où j'ai découvert l'existence de sa co-chambreuse d'occasion..


Mamz'Elle J xxx

Comme une truite à la pêche; discussion entre 3 amies

Récemment, en discutant avec mes amies virtuelles et réelles, toutes célibataires, nous avons établi certains points sur ce que sont les relations à l'ère des applis et des plateformes de rencontres. Parce qu'un peu plus d'un an après ma séparation, j'ai eu 3 expériences difficiles en lien avec des hommes venus de Tinder, j'ai voulu voir si j'avais le même son de cloche auprès des demoiselles de mon entourage.

D'abord, petit portrait de nous 3, pour vous mettre un peu en contexte.

D'abord moi; Jade Martineau, 25 ans.
Célibataire depuis un peu plus d'un an, vivant en colocation avec un mi-trentenaire peu mature.
2 emplois, peu de temps pour les loisirs et impliquée dans sa communauté.
Niveau personnel et sentimental, les attentes en sont à leur plus bas..
3 expériences un peu spéciales avec Tinder dont 2 relations qui ont flanché alors qu'elles étaient sur le point de devenir officielles.
Ne croyant plus à un avenir relationnel autre que sexuel sous le modèle virtuel du «like moi, jte likerai»

Cassandra, 28 ans.
Célibataire depuis 4 ans, vivant seule dans un joli 2½ longeant le Fleuve avec son chat.
Infirmière auxilière de profession, travaillant surtout de nuit et un weekend sur deux.

A le même petit groupe d'ami, comptant une majorité de ses collègues féminines de travail.
Pas du genre à sortir dans les bars. Plutôt réservée.
Libido du tonnerre dont le mandat est souvent difficile à remplir par un homme...
Déçue de ses rencontres en ligne, son estime d'elle-même en souffre beaucoup.
Se remet en question par rapport à ses échecs relationnels.

Myriam, 26 ans.
Célibataire depuis 6 mois, vivant dans le condo de ses parents à Québec.
Étudiante en actuariat, vit de ses économies et des transferts bancaires de son père... et d'eau fraîche.

A une tonne d'amis autour d'elle, fait la fête 4 soirs par semaine. N'a pas de port d'attache nulle part.
Un corps parfait qui ne subit aucunement l'engloutissement de litres d'alcool et de poutines de fin de soirée. Son dernier copain avait un compte Tinder dans son dos et fréquentait.. son meilleur ami.
Pour l'attraper, elle s'en est créé un et l'a conservé après leur séparation. Depuis, elle s'amuse sans avoir l'envie de tomber pour quelqu'un


****

Discussion sur différents thèmes



Les bios Tinder et le premier contact; s'y fier ou pas?


Jade: La bio Tinder m'en dit tellement plus que ses photos. Le gars est beau, les yeux bleus, le sourire, prend des belles photos... s'il y a 3 fautes par mot, je ne vais pas le «liker». Peu importe si je cherchais un amant ou un ami.. ou un possible amoureux. Et s'il m'écrit comme message «Salut, sa va? Kesse tu fous?» je vais avoir du mal à passer par dessus. Peut-être parce que je ne me suis jamais trop attardé à cette appli-là comme étant simplement comme une étang à fuckboys aussi... j'ai des critères peut-être un peu trop élevés pour Tinder qui sait, haha!


Myriam: Moi sérieusement, si je cherche un amant d'un soir, fautes ou pas, je m'en fous. C'est rare que je m'attarde à la bio. Même si je cherchais quelqu'un pour une relation sérieuse, je ne vais pas prendre ça en compte. Il a peut-être plus à m'apporter que du vocabulaire, qui sait! J'ai pour mon dire que si à la base, le contact fonctionne, qu'il y a de l'intérêt, ça se développera tout seul en vrai. J'ai juste besoin de voir s'il est de mon goût et si je suis du sien.

Cassandra: Je me suis mis une règle pour Tinder. Si je flashe vraiment sur le gars, je l'invite rapidement à prendre un café. Je suis tombée de haut souvent parce que par texto, ça coulait, et en vrai, bam! Pas capable de se parler parce qu'il n'y en avait pas de chimie. C'est un peu une déception de croire pendant une semaine ou deux que ça va bien passer et mettre cette personne-là à son agenda et une fois la rencontre passée, se revirer de bord et se dire que 10 jours se sont passé dans une pensée faussée. Souvent je me suis fait dire que j'étais rapide en affaires, mais ça m'a évité beaucoup de perte de temps. Je me dis que si ça a à cliquer, ça se fera tout de suite de toutes façons. Si c'est pas le cas, too bad!

Jade: C'est une autre chose ça, la première rencontre. C'est beau le téléphone, les textos, les photos envoyées. J'ai l'instinct dès le début à savoir si oui ou non je me sentirai à l'aise de converser par rapport à nos intérêt ou ce que seront nos sujets de discussion, mais au niveau du contexte, je sais jamais tellement si je dois l'inviter chez-moi pour me sentir dans mon élément, si je dois me rendre chez-lui de peur de déranger, ou dans un café alors qu'il aime pas le café.. ou prendre une bière. Le serveur de mon bar de quartier commence à se demander quand est-ce que je vais me caser parce qu'en un an j'ai daté 3 gars là-bas et je ne revenais pas avec! Pauvre Nico, haha!


Myriam: Je me sens bien plus en sécurité à inviter un gars chez-nous que d'aller prendre un verre avec lui quelque part. Et je suis moins gênée de lui dire que j'ai des trucs à faire que d'essayer de trouver un moment au resto ou au bar pour me pousser. Je cache toujours un message dans mon tiroir de bobettes avec le nom et le numéro de téléphone du gars au cas où il arrive quelque chose et mon amie est au courant. Mais reste que je me sens plus sécure de rencontrer dans mon chez-moi. Surtout si j'ai pas réellement envie de discuter... 

Cassandra: Moi j'ai trouvé le truc idéal pour mes dates. J'invite le gars pour un café avant d'aller travailler. Si jamais ça clique pas, j'ai pas le choix de partir parce que la job m'attend. Quand ça clique c'est un peu plus poche.. mais en même temps, ça donne une opportunité de ne pas aller trop vite vers le lit. En tous cas à date, ça m'a sauvé beaucoup de malaise de ne pas savoir lui dire que ça marchera pas.


L'apparence physique compte-t-elle vraiment?


Jade: J'ai juste des photos de face sur mon Tinder et des dizaines de fois je me suis fait dire que c'était louche de ne pas mettre de photos de mon corps. J'ai vu passer des photos de gars avec les abdos découpés au couteau, les muscles saillants, le V du pubis exposé sans gêne. Tu vois, moi c'est pas ces corps-là ni ce genre de personne-là un peu show off qui m'attirent, donc j'ai pas l'intérêt de faire le même genre de photo.

Cassandra: Le physique sur Tinder, c'est une proportion importante je pense des matchs. Y en a pour tous les goûts. Tu te bases sur rien de tangible pour liker, on s'entend! Tu vois une photo ou quelques unes du gars, tu te bases là dessus.. le physique c'est super important. C'est une application vraiment superficielle mais en même temps, y a des gens qui cherchent les pitounes et d'autres qui n'ont pas intérêt envers les seins qui poppent et les faux cils qui touchent les sourcils.

Myriam: C'est certain que tout le monde a dans sa tête le concept du «si tu ne me montres par la perfection, je vais pas glisser ta photo à droite».

Cassandra: On va se le dire là, j'ai pas un corps de déesse à faire rêver. Dans ma vie de tous les jours avant l'arrivée de Tinder, je ne rencontrais peut-être pas aussi facilement, mais je n'ai jamais eu de difficulté à ramener l'homme que je voulais à la maison quand j'en avais envie. Je ne me suis jamais arrêtée à me demander si mon corps et mes rondeurs pouvaient être un obstacle à une relation. Mais dans le contexte de Tinder, tout le monde est tellement jetable, tu ne peux pas t'attendre à ce que quelqu'un qui te trouve moyennement de son goût physiquement mais avec qui ça cliquerait te donne une grosse chance; il a l'embarras du choix sur des filles cut à la grandeur de la région. Pourquoi il se contenterait d'un 7/10 s'il a mieux facilement?

Myriam: Mais c'est pas vrai qu'on a tous les gars que pour nous quand on a la taille x-small. Justement, j'ai souvent eu l'impression que le mythe reste parce que les femmes ont peur de ne pas plaire quand elles ont un surplus de poids. Mais y en a des gars qui ont beaucoup d'attirance envers les formes et ils s'affichent de plus en plus. Tous les gars le disent ou presque; c'est pas le poids de la fille qui fait la différence, c'est comment elle est capable d'inclure tout ce qu'elle est dans ce qu'elle dégage! Y en a des cure-dents qui ne dégagent rien malgré leur taille fine et des seins bien remplis aux bons endroits.

Jade: Les gars qui aiment les formes, aiment les filles avec des gros seins et des belles fesses rondes, mais pas la taille un peu plus grande qui vient avec. Tu peux pas chercher un corps avec des belles formes remplies, des cuisses à empoigner et de la chair à caresser et t'attendre qu'elle fasse 125lbs mouillé, c'est impossible! En même temps, les gars ont des critères de sélection tellement ironiques. 


Cassandra: 
Oh oui, je sais ce que c'est! Ils veulent une fille qui travaille et indépendante financièrement, mais faut jamais qu'elle travaille en dehors de son horaire à lui et surtout pas les weekends! Faut que la fille ait une maison, pas un appart, sinon ça fait un peu loser. Mais lui il habite chez ses parents et compte pas partir! Il veut pas d'une fille qui a pas de char, mais lui est en bus et peut pas traverser le pont. Il faudrait que la fille soit disponible pour lui en tous temps, mais lui se libère pas à moins d'une méga bonne raison. Ça veut une fille ouverte et prête à essayer des affaires, mais une fille qui s'assume trop sexuellement ça les gèle. Ça veut une fille avec du caractère mais ça la traite de chialeuse aussitôt qu'elle pense pas comme lui. 

Myriam: Ça c'est vrai et ça me purge. Ils veulent d'une fille en forme qui s'entraîne et qui mange bien, pis son régime à lui c'est des chips pis du Coke Zéro. Il veulent une fille qui est dynamique et qui veut s'amuser, mais si elle sort avec ses amis dans un bar un soir où il veut la voir, c'est la crise. Faut être sexy pour eux, mais pas pour les autres. J'ai déjà eu un gars qui m'a donné sa veste sur la Grande-Allée parce qu'il trouvait que j'en montrais trop.. j'avais une camisole un peu décolleté pis des jeans taille haute. On s'entend que je ne me promenais pas en mini-jupe à talons!.. Ça veut une fille indépendante qui soit pas accrochée après lui, mais dès que ça fait 12 heures que tu les textes pas, ça se met à paniquer.

Cassandra: Je travaille de nuit et un weekend sur deux. C'est spécifié dès le début de mes conversations parce que je sais que c'est un gros morceau dans une vie. On jase et ça semble pas créer problème mais à la seconde où ça vient en conflit avec ses dispos pour qu'on se voit, ça marche pas là, c'est trop compliqué. Mais le weekend d'après, je suis libre là; ah! Ben ça fonctionnerait et il a rien d'autre de prévu donc, ça lui vient à l'esprit que je serais disponible à le voir. Euh non. Si c'est oui une semaine sur deux, vas voir quelqu'un d'autre.

Jade: On finit par se dire que de toutes façons, ils ont la possibilité de se revirer de bord et faire une nouvelle recherche pour remplir leurs critères alors ça devient lourd la pression de se dire que tu peux être à ton meilleur et ne jamais faire l'affaire. À un moment donné, t'as envie de lâcher prise mais tu te demandes toujours à quoi ça tient cette rencontre-là. Ça dépend de ce que tu cherches et si ça a été mis au clair au départ.. souvent j'ai laissé tomber des bons gars qui n'avait envie de rien de sérieux, parce que je ne cherche pas une aventure de court ou moyen terme. Je me suis fait reprocher de ne pas chercher à la bonne place pour une relation durable alors que d'autres me disaient que Tinder avait une vocation plus grande que juste de la baise. Je me suis mise à espérer qu'il y ait pas que des fuckboys, mais même les hommes qui cherchent plus qu'une histoire d'un soir et qui sont à la recherche d'une compagne de vie finissent par retomber dans le patturn de la panoplie de choix et la roue tourne.

Cassandra: Le sérieux sur Tinder, ça se peut. Je continue d'y croire parce que j'ai vu des couples se créer alors qu'ils n'avaient pas l'intention de rencontrer l'amour, mais juste vivre leur vie de jeunesse. En même temps, l'amour ça se point que tu le veuilles ou non. Tu pourrais rencontrer ton futur mari dans une quincaillerie comme dans un enterrement, j'ai l'impression que l'erreur qu'on fait c'est de tirer l'hameçon juste avant que le poisson s'accroche pour de bon. Si chaque fois qu'on se sent prêtes à donner le coup de grâce, on se donnait une semaine ou deux de plus, on aurait un résultat différent.

Myriam: Ou ne rien faire! Si moi je suis intéressée à un gars et que je le sens intéressé mais hésitant, je ne vais rien faire. Le temps qu'il se décide, moi je sais que mon intérêt ne changera pas envers lui. Je te dis pas que je vais rester à l'écart à niaiser, à me reprendre, me repousser, hésiter.. mais j'attends que ce soit véritable et avoué avant de faire un move. Y a rien comme un gars qui se sent pourchassé pour prendre ses jambes à son cou et rester dans l'étang au lieu de prendre la chance de sortir. Il va noyer son orgueil avant de s'avouer faible devant une femme.


À quel moment se rendre compte que ça part en vrille?

Jade: En vrille.. je ne sais pas. Je pense que je devrais faire ajuster mon radar parce que de toutes les rencontres que j'ai fait, celles qui ont duré n'étaient pas destinées à durer. Je ne sentais pas nécessairement une très grande connexion ou des points communs qui sautaient aux yeux.. Je pense que j'ai laissé filer quelques bons filons et que j'ai voulu retenir ceux qu'il aurait fallu que je repousse.

Myriam: Quand tu pars dans l'idée que ce sera une rencontre d'un soir, les attentes ne sont pas sur la longévité mais davantage sur la qualité du moment. Il y a eu quelques garçons que j'ai vu à plus d'une reprise parce que j'avoue, on a eu des belles soirées pleines de plaisir.. je n'ai jamais vraiment vu partir une relation en vrille parce que je ne peux pas dire qu'on se rendait au stade de «relation». Mon dernier amoureux, je ne l'ai pas rencontré sur Tinder alors, il ne fait pas partie de mes stats personnelles!

Cassandra: Jade est probablement celle de nous trois qui considérait Tinder plus comme une appli de rencontres à moyen terme. Non mais avoue que t'as vu de tout là-dessus..

Jade: Je n'ai pas souvent eu l'intérêt de voir quelqu'un pour fourrer vite fait sur un banc arrière d'auto sans savoir au moins ce qu'il fait dans la vie ou son nom, donc la vocation de trouver quelqu'un juste pour ca, je l'écartais.. Peut-être que je ne me basais pas sur les habitudes de Tinder pour faire mes choix, mais j'avoue que je me suis leurrer aux mauvaises personnes quelques fois. Pour ma défense par contre, quand j'ai cru que ça pouvait marcher, c'est qu'on m'avait clairement mentionné qu'on cherchait du sérieux. Voilà, j'étais pas seule à y croire! Ah!

Myriam:  Le dernier t'a étiré ça longtemps avant que tu enlèves le plaster.

Jade: Ish.. oui. Et ça s'étirerait encore à ce jour je pense. Je ne peux pas jurer que j'en ai pas souffert mais c'est ça un peu les rencontres, ça te permet de réviser où sont les limites personnelles qu'on finit par atteindre! Ça m'a fait réaliser que je saurais être capable de réserver l'exclusivité à quelqu'un qui veut être là pour vrai et pour rester. À date, une seule fréquentation m'a dit avant même qu'on couche ensemble qu'il voulait que ce soit que lui et moi et je trouvais qu'effectivement, ça mettait un seal à ce qu'on vivait. L'exclusivité sexuelle chez-moi vient avec des oeillères; tu veux que je te réserve tout ce que je suis et ce à quoi j'aspire, alors attend-toi à ce que je concentre mes efforts et mes pensées sur toi aussi. Mais si tu ne me renvois pas l'impression que ça vaut la peine, je ne vais pas m'arrêter à ne regarder que tes fesses, oublies ça. Mais ce gars-là savait comment me faire garder les yeux sur ses fesses magnifiques dans ses molletons gris... là je rougis.

Cassandra: À l'inverse a le genre de gars fatiguant qui te texte 10 fois par jour après deux rendez-vous pour te demander ce que tu fais, ce que tu manges, ton horaire de travail, et qui veut te voir tous les soirs, mais jamais chez-lui parce qu'il vit dans le sous-sol de ses vieux. Là, il se ramasse chez-vous quand tu arrives de travailler à 5-6h du matin.Quand tu l'as jamais invité!.. Une fois, j'ai vu un gars peut-être une semaine ou deux, il venait me rejoindre chez-nous. Un entrepreneur en construction qui déléguait pas mal... il rentrait pas souvent au bureau. Il s'était mis à travailler sur les mêmes heures que moi pour qu'on dorme ensemble tout le temps. Un moment donné, il me texte pour me demander s'il pouvait me rejoindre, j'lui ai pas répondu. Ben calvaire, quand je suis arrivée chez-nous, il était couché dans mon lit avec le chat! Il avait vu où je rangeais mon double de clé et monsieur s'était permis de rentrer! J'pense que jamais de sa vie il s'est fait réveiller aussi rudement. Je l'ai renvoyé chez-eux.

Myriam: L'amie de ma soeur avait déja ramené un gars chez-elle et elle habitait avec une coloc. Vers le milieu de la nuit, le gars s'était levé pour partir et il avait croisé sa coloc. Finalement il était resté finir sa nuit.. dans l'autre chambre! Il parait que le matin venu, y a une des deux filles qui avait pas le sourire d'une nuit torride, je vous laisse deviner laquelle!
Sauf que le gars et cette fille-là sont ensemble depuis un an et se préparent à faire un voyage en Inde et tout plein de projets. Ça a cliqué. Ça arrive parfois. Un peu comme Cass disait tantôt! Toi et ton dude juste avant Noël, tu pensais surement pas tomber sur un gars avec qui ça allait bien marcher?

Jade: Haha.. la naïve en moi va te dire que je l'espérais beaucoup!

Cassandra: Arrête c'est pas de la naïveté! On te connait, toi pis tes exigences! Tu aurais pas laissé un gars qui n'atteignait pas tes critères s'approcher si proche de ton coeur s'il en avait pas valu la peine!


Jade: T'as pas tord Cass, mais écoute.. Le gars est économiste, super calé en politique, hyper cartésien et sportif. Je ne m'attendais pas tant que ça, avec son âge, sa job, son parcours à ce qu'on connecte. Mais après 2 mois.. ça a chié et je ne saurai jamais comment sa réflexion a bien pu se pointer. On était vraiment bien ensemble, toujours dehors, toujours en foret, toujours à bouger. On s'entendait bien, on parlait de tout mais il y avait un univers immense entre nous. Je pense que ça l'a un peu poussé à mettre un terme à tout ça parce qu'il a vu venir le moment où la réalité allait nous rattraper. La vrille s'est pas installée longtemps. La veille il avait si hâte qu'on aille faire du trecking dans ma région.. ça allait vraiment bien. Peut-être trop bien. Peut-être trop vite. Je sais pas écoute.. vouloir du sérieux et avoir peur quand ça arriver à ce stade, c'est clairement que le gars avait pas les reins faits pour ça.

Myriam: Les gars sont bons pour coller des TDF sur leurs chars, mais calvaire que c'est les gens de la race humaine les moins facile à suivre. Les filles qui veulent des hommes plus vieux parce qu'elle se disent qu'à cet âge ils savent ce qu'ils veulent; foutaise. Ça amène pas plus de sagesse parce que tu tapes le 35 ans. Je dirais même que si j'avais à faire un constat final les hommes de 30-32 ans sur Tinder voient l'application comme une porte vers un monde qu'il ne se sont jamais permis d'explorer et ils sont comme des enfants dans une piscine à balle, ils veulent toutes les licher et leur laisser de la bave dessus.

Jade: Haha Myriam, quelle allusion!

Myriam: J'exagère à peine.

Cassandra: J'aime pas tellement ça tous les mettre dans le même panier, mais je peux dire selon mon expérience que j'ai eu moins de difficulté à connecter avec des hommes plus jeunes parce que j'avais l'impression que nos réalités de rencontres sont plus proches. La crise de la trentaine à vivre, j'ai l'impression que ça influence les rapports des hommes plus vieux avec leurs conquêtes. Ça a besoin de se prouver un peu plus, de montrer que ça plait plus que jamais, que ça couvre toutes les catégories d'âge de femme. Que ça a du charme les cheveux gris qui se pointent un peu sur les tempes. C'est vraiment que ça en a.. mais y a autre chose à en tirer qu'une fierté d'avoir fait shaker les jambes de la moitié du comté.

Tinder; tu désactives ou tu conserves?


Myriam: Je conserve. Moi je ne prends pas assez au sérieux les relations pour le moment pour m'en faire avec ça. Je vais conserver l'appli Happn encore un peu, mais je vois moins l'utilité de cette application-là. Je suis encore de celles qui ont du fun à discuter pas longtemps et à choisir la crème de la crème des rencontres.

Cassandra: Je suis mitigée. C'est une relation amour-haine moi et la petite flamme! Ça fait 2 ou 3 fois que je ferme mon compte.. je le ré-ouvre.. pour la facilité et parce que c'est ludique de tourner les pages et se magasiner un amant. Mais je commence à comprendre que j'ai aussi envie d'un peu de changement dans ma vie. J'ai peur que mes rencontres finissent par me créer un tempérament de femme trop facile à toucher et trop difficile à impressionner.

Jade: Je désactive. Je pense que ça a fait son temps dans ma vie. Ça a été une belle béquille à ma timidité et à mon manque de confiance à aborder les hommes après ma séparation. Y a eu du bon. Y a eu du moins bon. J'écarte le tout, sans rancune et je déconnecte.  Happn, je vais le conserver un peu, j'ai pas beaucoup exploré cette appli-là et en plus, je vois plein de clients d'affaires passer là-dessus! Imagine à quel point j'en tire du potentiel dans le cadre de mon travail! 





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...des bribes d'une discussion entre jeunes femmes.
Saurez-vous trouver le guts de discuter de vos histoires et opinions en commentaires?



Jade xx